Pour la petite histoire, en 1833 la mère Javouhey reçu l’autorisation
du gouverneur Jubelin, de construire sur les berges de l’Acarouany, un
dispensaire pour installer, soigner et s’occuper des lépreux qui étaient aux
îles du salut.
En 1979, la léproserie ferme définitivement ses portes.
Depuis 1986, les petites cases des lépreux hébergent des réfugiés
du Suriname, qui ont fuit la guerre
civile.
Le bâtiment principal qui longe la rivière est aujourd’hui
un relais où l’on peut y passer la nuit et manger un bon repas familial.
Le
village est petit, on fait vite le tour…Mais on peut y voir les cases, une
petite église, et aussi aller se baigner dans la rivière, qui est bien souvent
la salle de douche des habitants du coin.
C’est un lieu vraiment particulier, on aime ou on n’aime
pas…Le temps remonte ses aiguilles et on a presque le sentiment de changer de
continent, et de séjourner en Afrique.
La vie est tellement différente dans ce petit coin reculé,
les chemins sont en terre, on se lave à la rivière, on cuisine sur les perrons,
la musique résonne un peu partout, les enfants se baladent nus comme des vers
dans cette poussière ocre.
Relais de l’Acarouany
05 94 34 17 20
Vous pouvez passer la nuit au relais, les chambres sont
vraiment très sommaires, et entretenues au minimum….Mais l’accueil est
adorable, on se sent comme à la maison.
N’hésitez pas une seconde à réserver le repas du soir, un
vrai régal, de bons petits plats typiques mitonnés avec amour.
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